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PARLONS PADEL #3 - LES DIFFÉRENTS JOUEURS DE PADEL

Groupe 4PADEL
2019-09-27T10:22:22

Dans le dernier « PARLONS PADEL » on avait détaillé les niveaux de padel, il est temps maintenant d’évoquer avec toi les différents joueurs de padel.

Le bourrin, le mauvais perdant, le mec calme, le gars qui manque de lucidité, le débutant, le débutant qui pense que c’est un expert ou encore l’antipathique... bien sûr toutes ces catégories s’appliquent parfaitement aux femmes et on aurait même pu en trouver plein d’autres mais on s’est concentré sur ces grands profils.

Tu as du déjà tous les croiser sur les courts, tu vas forcément les reconnaître... mais le plus dur ce sera d’être lucide pour TE reconnaître.

 

Allez trève de blabla, enquille ton bol de Nesquik et régale toi :


LE BOURRIN, dit aussi «  PATATOR  »

 

Je te fais pas un dessin, le gars frappe comme une mule. Très souvent dénué de réflexion il n’a qu’une mission : allumer toutes les balles, régulièrement au détriment des vitres du fond qui subissent ses coups de boutoirs.

Sa position sur le terrain n’a que très peu d’importance, sur chaque balle haute il envoie une praline. Il a pas encore compris que la balle revenait grâce à la vitre du fond... ou peut-être qu’il a compris mais il s’en contrefout, ça le soulage donc il bourrine.

Sa grande fierté ? Frapper tellement fort que la balle revient dans son camp sans que tu la touches. Ça c’est son accomplissement, son chef d’œuvre. Il peut prendre 6/2 6/2 et trouver une satisfaction dans ce geste banal.

J’ai réussi une fois à en raisonner un... le gars était un vrai vrai bourrin mais j’ai su trouver les mots pour le tranquilliser et lui expliquer les bienfaits d’une balle douce parfois. Il s’est calmé une heure mais je l’ai surpris à abattre un arbre à l’aide de sa Viper Carbon. C’est ancré en eux, ces énergumènes doivent se défouler.

 

L’ANTIPATHIQUE, dit aussi «  LE RELOU  »


Lui il est présent dans chaque WhatsApp de padel, on le connaît tous et on le redoute. Généralement quand il te manque un 4eme tu espères qu’il ne va pas répondre et si jamais ça arrive tu sais clairement que cette partie ne va pas être un plaisir.

L’enfer commence bien souvent par écrit, en amont de la partie. Tu lui proposes tous les créneaux possibles mais le gars ne peut pas, il a besoin de te montrer qu’il n’est pas disponible, qu’il n’a pas ton temps.

Une fois sur le terrain il persiste et signe dans sa négativité. Il est capable de faire 3 fautes directes de suite sans s’excuser puis de te crier dessus sur la 4ème que tu auras cette fois commise. Avec ce type de profil tu vas devoir travailler ton sang-froid parce que lui c’est dans son ADN, il va te pousser à bout.

 

 

LE MAUVAIS PERDANT, dit aussi «  LE TRICHEUR  »


Pas forcément le même profil à la base, mais bien souvent ils se rejoignent. Parce que là je te parle pas du mauvais perdant light.. Pas le « Crotte Anatole, nous nous sommes encore inclinés face à Isidore et Elvire ». Non, plutôt le : « La vie de ma mère allez tous vous faire en*%@!# c’est la dernière fois que je joue avec des me#%@ pareilles ». Voilà, ce type de profil.


Du coup sa haine viscérale de la défaite l’amène souvent à être très limite sur le fair-play et le respect des règles. Sur les points importants une balle sur la ligne devient faute, c’est un automatisme, un ajustement naturel de la règle.


C’est le même gars qui va :

+  Se plaindre des rebonds étranges de la grille : « Et voilà comme par hasard ». Ouais mais c’est le principe de la grille mon petit pote

+  Inspecter sa raquette après une faute directe : « ça doit être mon cordage »

+  Remettre en question l’entretien du terrain suite à un faux rebond : « eh sur ma vie Serge on pourrait faire des châteaux de sables ici... »

+  Se plaindre du vent, oui même en intérieur

 

 

LE GENTIL, dit aussi  « LE BRAVE  »


Terme assez compliqué car souvent utilisé pour décrire une personne au physique disgracieux et à qui on trouve d’autres qualités. « Alors il est beau-gosse ou pas JB ? – Disons qu’il est gentil... il est bien brave ». T’as capté l’astuce, il est moche.

Là en l’occurrence rien à voir avec le physique. Le gentil c’est plutôt celui ou celle qui s’adapte à tous ses coéquipiers, qui ne remet rien en question, qui ne se plaint jamais.

Ça va souvent plus loin : il s’excuse de tout. Il fait un point de porc, joue l’acier en allant chercher un amorti, une double vitre et une puerta en fin de point mais finit par perdre sur une faute de son coéquipier ? « Désolé mec, my bad »… NON NON ET NON… qui s’excuse s’accuse disait Stendhal, alors arrête de tout prendre pour toi et montre un peu de caractère que diable !

 

LE FOOTEUX, dit aussi « Le numéro 9 »


Alors lui, tu risques pas de le louper. C’est celui qui rentre sur le court sans le moindre scrupule avec un maillot du Real Madrid floqué « Maxou – 9 » (non jamais aucun Maxou n’a joué au Real), des chaussettes qui montent jusqu’au genou, et surtout, une paire de Predator Turf avec le bout abimé à force de mettre de gros pointus.

Encore la dégaine, c’est pas très grave. Le vrai problème c’est dans le jeu. Ça fait 15 fois qu’il vient et il continue à crier des « BUUUUT, 1-0 !! » Non mon gars, y a juste 15-0 et t’as défoncé le filet en plaçant ton smash. Point à la paire adverse. La mauvaise foi est ancrée en lui et sur chaque point litigieux, il ne peut s’empêcher de dessiner un rectangle avec ses mains pour demander la VAR. Y a encore du boulot…

 

 

 

LE GARS QUI MANQUE DE LUCIDITÉ

 

Chaude aprem’ de juin, tournoi amateur de padel, finale, 2 heures de jeu, 7-5, 5-7, 5-6 (40 – Av.). Tu situes un peu ?

Ben là, le gars est au service. Forcément, en lisant ces lignes sur ton canapé, tu te dis qu’il va logiquement assurer le coup et pousser à la faute. Le service est propre, l’adversaire renvoie la balle un peu en galère, là le gars est face à deux possibilités : tenter de lober les adversaires montés au filet ou tenter le revers ultra-précis sur les 30 cm d’espaces libres dans le couloir.

T’as lu le titre tu sais très bien comment ça se termine. Bim, dans la vitre. Les deux paires sont de nouveaux à égalité, mais le gars persiste et signe. Encore frustré de son coup précédent, il sert comme un bourrin dans le filet puis s’essaye à un service vu au World Padel Tour le week-end dernier, l’occasion rêvée de le tenter pour la première fois.

C’est pas mal aussi 2ème ! 

 

 

LE DÉBUTANT, dit aussi « La passoire » 

 

- « Chaud pour un padel demain ? »
- « Ah t’y es fou la mer est à 15 degrés ! »


Aïe, j’ai mal à mon padel… À partir de là, si le gars confond padel et stand up paddle t’es sûr que les balles ne vont pas te revenir.

On en a tous un dans notre entourage, il tient sa raquette d’une manière dont seul lui a le secret, une sorte de gymnastique des doigts.

Son plaisir personnel ? Ramasser les balles de tennis perdues autour des courts pour jouer au padel avec. T’as beau lui répéter que les balles de tennis sont beaucoup trop gonflées, pour lui c’est kif-kif !

Généralement, appelé en “renfort” après qu’un joueur t’ait planté. Tu sais pertinemment qu’il a deux mains gauches et pas celles de Nadal, mais tu as tellement envie de jouer au padel que tu te dis “oh ça devrait le faire, on est tous passés par là...” Mauvaise idée, il te gêne plus qu’autre chose et tes adversaires ont passé une heure et demie à aller chercher les balles en dehors du court.

Durée moyenne des échanges : 7 secondes. Pourtant t’auras tout essayé : 3ème service, 2ème rebond... Au début de la partie, tu l’encourages. Plus le temps passe et plus tu intériorises. Après chaque point ridiculement perdu, silence radio. Vers la fin de la partie, 2 / 3 vulgarités fusent. C’est plus fort que toi, même Gandhi n’aurait pas tenu. Une vraie épreuve de patience, mais tu ne peux en vouloir qu’à toi-même, c’était ton invité.

“Finalement c'est cool le padel, on remet ça ce week-end ?” Quelle audace !

 

LE DÉBUTANT / EXPERT, dit aussi « Le joueur Insta' »


On a parlé du joueur peu lucide, on a parlé du débutant. Tu mets tout ça dans un mixeur et BINGO ! Un bon milkshake goût joueur nul, tellement nul qu’il n’a pas la connaissance requise pour savoir à quel point il est nul. Le gars n’est pas lucide et fait tout pour le faire savoir. Un sketch.


Sa dégaine ? T-Shirt Babolat, short Babolat, chaussettes Babolat, bandeau éponge Babolat, sac Babolat sur les épaules et chaussures Babolat Jet Premura semelle Michelin. Le gars a toute la panoplie, tout le monde le prend pour un pro. Pour la raquette c’est simple : « La même que Juan Lebrón SVP ». La plus chère de la boutique, une bonne Viper Carbon. Bref le gars a mis toute sa paye dans la tenue, il aurait mieux fait de prendre des cours avec Jorge, le coach de 4PADEL Bordeaux.

Mais non, il se dit autodidacte. Après un week-end passé à assister au P1000 du 4PADEL Tour de sa ville, il book un terrain pour lui et ses potes, met son déguisement de joueur pro et file au club.

Son but sur la piste ? Crier « PUNTACOOO » après un échange de balles lobées pendant 1 minute.

Dès qu’il tente une bandeja, ça finit dans la vitre. Aucune surprise, il demande la même raquette que Juan Lebrón, mais joue au padel comme Lebron James…

 

N.B : pour les besoins de l’article tout a été appliqué au masculin, mais les femmes sont évidemment concernées par tous ces profils, à l’identique…

Ton dévoué, El Condor. 

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2019-09-27T10:22:22

PARLONS PADEL #3 - LES DIFFÉRENTS JOUEURS DE PADEL

Dans le dernier « PARLONS PADEL » on avait détaillé les niveaux de padel, il est temps maintenant d’évoquer avec toi les différents joueurs de padel.

Le bourrin, le mauvais perdant, le mec calme, le gars qui manque de lucidité, le débutant, le débutant qui pense que c’est un expert ou encore l’antipathique... bien sûr toutes ces catégories s’appliquent parfaitement aux femmes et on aurait même pu en trouver plein d’autres mais on s’est concentré sur ces grands profils.

Tu as du déjà tous les croiser sur les courts, tu vas forcément les reconnaître... mais le plus dur ce sera d’être lucide pour TE reconnaître.

 

Allez trève de blabla, enquille ton bol de Nesquik et régale toi :


LE BOURRIN, dit aussi «  PATATOR  »

 

Je te fais pas un dessin, le gars frappe comme une mule. Très souvent dénué de réflexion il n’a qu’une mission : allumer toutes les balles, régulièrement au détriment des vitres du fond qui subissent ses coups de boutoirs.

Sa position sur le terrain n’a que très peu d’importance, sur chaque balle haute il envoie une praline. Il a pas encore compris que la balle revenait grâce à la vitre du fond... ou peut-être qu’il a compris mais il s’en contrefout, ça le soulage donc il bourrine.

Sa grande fierté ? Frapper tellement fort que la balle revient dans son camp sans que tu la touches. Ça c’est son accomplissement, son chef d’œuvre. Il peut prendre 6/2 6/2 et trouver une satisfaction dans ce geste banal.

J’ai réussi une fois à en raisonner un... le gars était un vrai vrai bourrin mais j’ai su trouver les mots pour le tranquilliser et lui expliquer les bienfaits d’une balle douce parfois. Il s’est calmé une heure mais je l’ai surpris à abattre un arbre à l’aide de sa Viper Carbon. C’est ancré en eux, ces énergumènes doivent se défouler.

 

L’ANTIPATHIQUE, dit aussi «  LE RELOU  »


Lui il est présent dans chaque WhatsApp de padel, on le connaît tous et on le redoute. Généralement quand il te manque un 4eme tu espères qu’il ne va pas répondre et si jamais ça arrive tu sais clairement que cette partie ne va pas être un plaisir.

L’enfer commence bien souvent par écrit, en amont de la partie. Tu lui proposes tous les créneaux possibles mais le gars ne peut pas, il a besoin de te montrer qu’il n’est pas disponible, qu’il n’a pas ton temps.

Une fois sur le terrain il persiste et signe dans sa négativité. Il est capable de faire 3 fautes directes de suite sans s’excuser puis de te crier dessus sur la 4ème que tu auras cette fois commise. Avec ce type de profil tu vas devoir travailler ton sang-froid parce que lui c’est dans son ADN, il va te pousser à bout.

 

 

LE MAUVAIS PERDANT, dit aussi «  LE TRICHEUR  »


Pas forcément le même profil à la base, mais bien souvent ils se rejoignent. Parce que là je te parle pas du mauvais perdant light.. Pas le « Crotte Anatole, nous nous sommes encore inclinés face à Isidore et Elvire ». Non, plutôt le : « La vie de ma mère allez tous vous faire en*%@!# c’est la dernière fois que je joue avec des me#%@ pareilles ». Voilà, ce type de profil.


Du coup sa haine viscérale de la défaite l’amène souvent à être très limite sur le fair-play et le respect des règles. Sur les points importants une balle sur la ligne devient faute, c’est un automatisme, un ajustement naturel de la règle.


C’est le même gars qui va :

+  Se plaindre des rebonds étranges de la grille : « Et voilà comme par hasard ». Ouais mais c’est le principe de la grille mon petit pote

+  Inspecter sa raquette après une faute directe : « ça doit être mon cordage »

+  Remettre en question l’entretien du terrain suite à un faux rebond : « eh sur ma vie Serge on pourrait faire des châteaux de sables ici... »

+  Se plaindre du vent, oui même en intérieur

 

 

LE GENTIL, dit aussi  « LE BRAVE  »


Terme assez compliqué car souvent utilisé pour décrire une personne au physique disgracieux et à qui on trouve d’autres qualités. « Alors il est beau-gosse ou pas JB ? – Disons qu’il est gentil... il est bien brave ». T’as capté l’astuce, il est moche.

Là en l’occurrence rien à voir avec le physique. Le gentil c’est plutôt celui ou celle qui s’adapte à tous ses coéquipiers, qui ne remet rien en question, qui ne se plaint jamais.

Ça va souvent plus loin : il s’excuse de tout. Il fait un point de porc, joue l’acier en allant chercher un amorti, une double vitre et une puerta en fin de point mais finit par perdre sur une faute de son coéquipier ? « Désolé mec, my bad »… NON NON ET NON… qui s’excuse s’accuse disait Stendhal, alors arrête de tout prendre pour toi et montre un peu de caractère que diable !

 

LE FOOTEUX, dit aussi « Le numéro 9 »


Alors lui, tu risques pas de le louper. C’est celui qui rentre sur le court sans le moindre scrupule avec un maillot du Real Madrid floqué « Maxou – 9 » (non jamais aucun Maxou n’a joué au Real), des chaussettes qui montent jusqu’au genou, et surtout, une paire de Predator Turf avec le bout abimé à force de mettre de gros pointus.

Encore la dégaine, c’est pas très grave. Le vrai problème c’est dans le jeu. Ça fait 15 fois qu’il vient et il continue à crier des « BUUUUT, 1-0 !! » Non mon gars, y a juste 15-0 et t’as défoncé le filet en plaçant ton smash. Point à la paire adverse. La mauvaise foi est ancrée en lui et sur chaque point litigieux, il ne peut s’empêcher de dessiner un rectangle avec ses mains pour demander la VAR. Y a encore du boulot…

 

 

 

LE GARS QUI MANQUE DE LUCIDITÉ

 

Chaude aprem’ de juin, tournoi amateur de padel, finale, 2 heures de jeu, 7-5, 5-7, 5-6 (40 – Av.). Tu situes un peu ?

Ben là, le gars est au service. Forcément, en lisant ces lignes sur ton canapé, tu te dis qu’il va logiquement assurer le coup et pousser à la faute. Le service est propre, l’adversaire renvoie la balle un peu en galère, là le gars est face à deux possibilités : tenter de lober les adversaires montés au filet ou tenter le revers ultra-précis sur les 30 cm d’espaces libres dans le couloir.

T’as lu le titre tu sais très bien comment ça se termine. Bim, dans la vitre. Les deux paires sont de nouveaux à égalité, mais le gars persiste et signe. Encore frustré de son coup précédent, il sert comme un bourrin dans le filet puis s’essaye à un service vu au World Padel Tour le week-end dernier, l’occasion rêvée de le tenter pour la première fois.

C’est pas mal aussi 2ème ! 

 

 

LE DÉBUTANT, dit aussi « La passoire » 

 

- « Chaud pour un padel demain ? »
- « Ah t’y es fou la mer est à 15 degrés ! »


Aïe, j’ai mal à mon padel… À partir de là, si le gars confond padel et stand up paddle t’es sûr que les balles ne vont pas te revenir.

On en a tous un dans notre entourage, il tient sa raquette d’une manière dont seul lui a le secret, une sorte de gymnastique des doigts.

Son plaisir personnel ? Ramasser les balles de tennis perdues autour des courts pour jouer au padel avec. T’as beau lui répéter que les balles de tennis sont beaucoup trop gonflées, pour lui c’est kif-kif !

Généralement, appelé en “renfort” après qu’un joueur t’ait planté. Tu sais pertinemment qu’il a deux mains gauches et pas celles de Nadal, mais tu as tellement envie de jouer au padel que tu te dis “oh ça devrait le faire, on est tous passés par là...” Mauvaise idée, il te gêne plus qu’autre chose et tes adversaires ont passé une heure et demie à aller chercher les balles en dehors du court.

Durée moyenne des échanges : 7 secondes. Pourtant t’auras tout essayé : 3ème service, 2ème rebond... Au début de la partie, tu l’encourages. Plus le temps passe et plus tu intériorises. Après chaque point ridiculement perdu, silence radio. Vers la fin de la partie, 2 / 3 vulgarités fusent. C’est plus fort que toi, même Gandhi n’aurait pas tenu. Une vraie épreuve de patience, mais tu ne peux en vouloir qu’à toi-même, c’était ton invité.

“Finalement c'est cool le padel, on remet ça ce week-end ?” Quelle audace !

 

LE DÉBUTANT / EXPERT, dit aussi « Le joueur Insta' »


On a parlé du joueur peu lucide, on a parlé du débutant. Tu mets tout ça dans un mixeur et BINGO ! Un bon milkshake goût joueur nul, tellement nul qu’il n’a pas la connaissance requise pour savoir à quel point il est nul. Le gars n’est pas lucide et fait tout pour le faire savoir. Un sketch.


Sa dégaine ? T-Shirt Babolat, short Babolat, chaussettes Babolat, bandeau éponge Babolat, sac Babolat sur les épaules et chaussures Babolat Jet Premura semelle Michelin. Le gars a toute la panoplie, tout le monde le prend pour un pro. Pour la raquette c’est simple : « La même que Juan Lebrón SVP ». La plus chère de la boutique, une bonne Viper Carbon. Bref le gars a mis toute sa paye dans la tenue, il aurait mieux fait de prendre des cours avec Jorge, le coach de 4PADEL Bordeaux.

Mais non, il se dit autodidacte. Après un week-end passé à assister au P1000 du 4PADEL Tour de sa ville, il book un terrain pour lui et ses potes, met son déguisement de joueur pro et file au club.

Son but sur la piste ? Crier « PUNTACOOO » après un échange de balles lobées pendant 1 minute.

Dès qu’il tente une bandeja, ça finit dans la vitre. Aucune surprise, il demande la même raquette que Juan Lebrón, mais joue au padel comme Lebron James…

 

N.B : pour les besoins de l’article tout a été appliqué au masculin, mais les femmes sont évidemment concernées par tous ces profils, à l’identique…

Ton dévoué, El Condor.